12 mars 2010

Les deux jolies perles rouge et blanche, par Esther



Il était une fois deux sœurs qui habitaient avec leur père et leur mère dans un village. Leur père travaillait comme bûcheron et leur mère comme couturière. Les deux filles étaient jumelles, on pouvait juste les différencier par la couleur des cheveux car l’une était blonde et l’autre brune. Comme leur mère était couturière, elle leur créa un chaperon à chacune. La brune avait un chaperon de couleur rouge et la blonde avait un chaperon de couleur blanche. On les surnommait donc le Petit Chaperon Rouge et le Petit Chaperon Blanc. Le caractère du Chaperon Rouge était le même que celui du Petit Chaperon Blanc : belle, intelligente, toujours à l’écoute et surtout des grandes personnes. Mais la blonde était un peu capricieuse et la brune trop câline.


Un beau jour leur mère leur demanda d’aller chez leurs grands-parents à plusieurs heures de leur village. Leur mère leur dit :
« Faites très attention. Il est tard et il va faire froid. Dites bonjour aux passants et quand vous arriverez chez vos grands-parents, dites bonjour et ne vous plaignez pas. A tout à l’heure. »


Mais quand les deux filles arrivèrent au village, il n’y avait personne. Pas de boulanger, pas de boucher, pas de poissonnier. Personne ! Alors les deux filles continuèrent leur chemin. Après quelques minutes, elles croisèrent une personne : elle était en train de voler dans les airs : c’était une fée. Intriguées par cette personne, les deux filles s’approchèrent de la fée, elles lui dirent bonjour et la brune demanda :
« Excusez-vous, mais nous voulons savoir ce qui c’est passé : on ne voit personne. »
La fée baissa la tête et dit :
« Eh bien, je ne sais pas trop, je sais juste certaines choses comme vous : vous savez le prince Kangourou et son armée avaient des problèmes avec le village, non ?
- Oui, c’est ça ! dit le Chaperon Blanc.
- Eh bien, ce prince et son armée sont venus et ont tout dévasté. Ils n’ont laissé en vie que certaines personnes âgées, des bébés, des femmes parfois enceintes, quelques commerçants et trois ou quatre hommes.
- Mais c’est affreux ! dirent le Chaperon Rouge et le Chaperon Blanc.
- Dites-nous, madame, est-ce que nos grands-parents sont en vie ? dit le Chaperon Rouge.
- Je ne sais pas, comment s’appellent-ils ?
- Monsieur et madame Seguin.
- Attendez que je réfléchisse.
- Vous êtes voyante ?
- Oui, pour être voyante, et oui pour vos grands-parents.
- Hourra ! Hourra ! Savez-vous où ils sont ?
- Ils sont dans la maison des réfugiés.
- Merci madame ! dit le Chaperon Blanc.
- De rien, les enfants
- Bon, on vous laisse, on va aller les voir. Merci encore. »
Les deux filles partirent, mais la fée avait oublié de leur donner un cadeau pour qu’elles retrouvent leurs grands-parents.
« Attendez les filles, vous avez oublié quelque chose. »
Les deux filles se retournèrent et elles virent la fée qui essayait de les rattraper.
« Les filles, vous avez oublié quelque chose !
- Non, on n’a rien oublié, nous avons notre panier, notre anorak…
- Ah oui, j’ai oublié de vous dire que j’avais un cadeau pour vous.
- Un cadeau ?
- Oui, un cadeau !
- Quoi, comme cadeau ? demandèrent les deux Chaperons.
- Un pitagoriussa, dit la fée.
- C’est quoi, un pitagoriussa ?
- Un oiseau magique. Il vous servira car la maison où se sont réfugiés vos grands-parents est très loin, donc comme je sais que vous êtes petites je vous l’offre ! dit la fée.
- Merci encore madame, sans vous on ne serait rien. Merci ! Merci !
- De rien, au revoir les filles.
- Au revoir madame. »


Les deux filles repartirent. Elles montèrent sur le pitagoriussa qui s’envola. Quelques temps plus tard, elles rencontrèrent les fils du prince Kangourou. Le Chaperon Blanc dit à sa sœur de s’arrêter. Le Chaperon Rouge arrêta. Le Chaperon dit aux fils du prince Kangourou :
« Bonjour, vous êtes seuls ?
- Oui, notre père est parti dès qu’il a tout dévasté.
- Mais c’est affreux !
- Oui, même très affreux.
- Montez donc, nous allons à la maison des réfugiés.
- D’accord, comme ça nous pourrons dire que mon frère et moi-même sommes très désolés pour ce que notre père et son armée ont fait. »
Les deux enfants montèrent sur le pitagoriussa qui s’envola. Un des garçons demanda alors :
« Excusez-nous, mais nous voudrions savoir où nous pourrions habiter.
- Vous n’êtes que vous deux ?
- Oui.
- Et votre mère ? »
Les deux garçons baissèrent la tête et l’un d’eux dit :
« Elle est morte.
- C’est affreux. Attends, je vais en parler à ma sœur.
- D’accord. »
Le Chaperon Blanc se tourna vers sa sœur et dit :
« Dis-moi, Chaperon Rouge, les deux garçons sont tous seuls. Tu crois qu’ils peuvent habiter à la maison ?
- Bien sûr, après tout ce n’est pas eux qui ont tout dévasté !
- Je vais leur dire qu’ils peuvent habiter à la maison.
- D’accord. »
Le Chaperon Blanc se tourna vers les garçons et dit :
« Vous pouvez habiter chez nous.
- Vous êtes sûres ?
- Bien sûr !
- C’est d’accord. »
Quelques temps plus tard, ils arrivèrent à la maison des réfugiés et racontèrent toute l’histoire. Tout se passa bien. Après quelques heures, les quatre enfants rentrèrent à la maison.


Après de nombreuses années, les enfants avaient grandi et avaient changé. Le Chaperon Rouge se maria avec un des garçons qu’on surnommait Coco, et le Chaperon Blanc avec l’autre garçon qu’on surnommait Juju. Les parents des Chaperons qui étaient très pauvres devinrent très riches car comme les frères Juju et Coco étaient des princes et qu’ils s’étaient mariés avec les Chaperons Rouge et Blanc, ils étaient devenus très riches. Le Prince Kagourou et son armée se firent arrêter et tuer pour avoir tué beaucoup de personnes. Comme Juju et Coco étaient les fils du prince Kagourou et qu’il avait deux énormes châteaux, Juju eut le château marron et Coco le château jaune.

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