30 novembre 2009

Des illustrations du Petit Chaperon rouge en désordre

Image A


Image B

Image C


Image D


Image E


Image F


Image G

27 novembre 2009

Si as déjà terminé ton travail, tu peux t'avancer et commencer l'écriture de ton conte !

 
Si tu as terminé ton travail, tu peux t'avancer dans l'écriture de ton conte.

1. Rappelle-toi les images que tu as choisies pour l'écriture de ton conte : http://64sorel.blogspot.com/search/label/Ecrire%20un%20conte

2. Remplis le tableau du schéma narratif de ton conte étape par étape.
 
SCHEMA NARRATIFLES ETAPES DE TON CONTE
1. Situation intiale                                                                                    
2. Evénement perturbateur 
3. Péripéties 
4. Elément de résolution 
5. Situation finale 

23 novembre 2009

Travail pour la semaine de fermeture du collège


Chers élèves de 6ème 4 Sorel.

Voici votre travail pour la semaine de fermeture du collège. Ce travail est à faire sur feuille. Si vous le souhaitez, vous pouvez également le faire sur ordinateur et me l'envoyer par mail à l'adresse suivante : plaisantsoler@collegepons.fr

Ce travail sera noté à la réouverture du collège.

1. Faites les exercices de la page : http://64sorel.blogspot.com/2009/11/le-petit-chaperon-rouge-selon-les.html

2. Faites les exercices de la page : http://64sorel.blogspot.com/2009/11/que-vous-avez-de-grandes-dents_23.html

Pour ceux qui n'auraient pas accès à Internet, le travail est disponible en version papier à l'accueil du collège.

Que vous avez de grandes dents !

Image A
Gustave Doré, 1862

Image B
Eugène Feyen, 1846

Image C
Jean Claverie, 1994

Image D
Arthur Rackham, 1922


EXERCICE :

1) Classe les illustrations de la plus ancienne à la plus récente et, pour chacune d'entre elles, cite le nom de l'illustrateur;

2) Quelles sont les illustrations en noir et blanc ? en couleur ?

3) Observe les images et remplis le tableau suivant :
QUESTIONSIMAGE AIMAGE BIMAGE CIMAGE D
Quelle est la position du Chaperon rouge ?    
Quels sont les Vêtements du Chaperon rouge ?    
Quelles sont les expressions du visage et le regard du Chaperon rouge ?    
Quelles sont les expressions du visage et le regard du loup ?    

4) Parmi toutes ces images, laquelle trouves-tu la plus effrayante ? Pourquoi ?

5) Parmi toutes ces images, laquelle préfères-tu ? Pourquoi ?

Le Petit Chaperon rouge, selon les frères Grimm

 
          Il était une fois une adorable petite fille que tout le monde aimait rien qu’à la voir, et plus que tous, sa grand-mère, qui ne savait que faire ni que donner comme cadeaux à l’enfant. Une fois, elle lui donna un petit chaperon de velours rouge et la fillette le trouva si joli, il lui allait si bien, qu’elle ne voulut plus porter autre chose et qu’on ne l’appela plus que le Petit Chaperon rouge.
          Un jour, sa mère lui dit :
          « Tiens, Petit Chaperon rouge, voici un morceau de galette et une bouteille de vin : tu iras les porter à ta grand-mère ; elle est malade et affaiblie, et elle va bien se régaler. Fais vite, avant qu’il fasse trop chaud. Et sois bien sage en chemin, et ne va pas sauter de droite et de gauche, pour aller tomber et me casser la bouteille de grand-mère, qui n’aurait plus rien. Et puis, dis bien bonjour en entrant et ne regarde pas d’abord dans tous les coins.
          – Je serai sage et je ferai tout pour le mieux » promit le Petit Chaperon rouge à sa mère, avant de lui dire au revoir et de partir.
          Mais la grand-mère habitait à une bonne demi-heure du village, tout là-bas, dans la forêt ; et lorsque le Petit Chaperon rouge entra dans la forêt, ce fut pour rencontrer le loup. Mais elle ne savait pas que c’était une si méchante bête et elle n’avait pas peur.
          « Bonjour, Petit Chaperon rouge, dit le loup.
          – Merci à toi, et bonjour aussi, Loup.
          – Où vas-tu de si bonne heure, Petit Chaperon rouge ?
          – Chez grand-mère.
          – Que portes-tu sous ton tablier, dis-moi ?
          – De la galette et du vin, dit le Petit Chaperon rouge ; nous l’avons cuite hier et je vais en porter à grand-mère, parce qu’elle est malade et que cela lui fera du bien.
          – Où habite-t-elle, ta grand-mère, Petit Chaperon rouge ? demanda le loup.
          – Plus loin dans la forêt, à un quart d’heure d’ici ; c’est sous les trois grands chênes, et juste en dessous, il y a des noisetiers, tu reconnaîtras forcément », dit le Petit Chaperon rouge.
          Fort de ce renseignement, le loup pensa :
          « Un fameux régal, cette mignonne et tendre jeunesse ! Grasse chère, que j’en ferai : meilleure encore que la grand-mère, que je vais engloutir aussi. Mais attention, il faut être malin si tu veux les déguster l’une et l’autre. »
          Telles étaient les pensées du loup tandis qu’il faisait un bout de conduite au Petit Chaperon rouge. Puis il dit, tout en marchant :
          « Toutes ces jolies fleurs dans le sous-bois, comment se fait-il que tu ne les regardes même pas, Petit Chaperon rouge ? Et les oiseaux, on dirait que tu ne les entends pas chanter ! Tu marches droit devant toi comme si tu allais à l’école, alors que la forêt est si jolie ! »
          Le Petit Chaperon rouge donna un coup d’oeil alentour et vit danser les rayons du soleil à travers les arbres, et puis partout, partout des fleurs qui brillaient.
          « Si j’en faisais un bouquet pour grand-mère, se dit-elle, cela lui ferait plaisir aussi. Il est tôt et j’ai bien le temps d’en cueillir. »
          Sans attendre, elle quitta le chemin pour entrer dans le sous-bois et cueillir des fleurs ; une ici, l’autre là, mais la plus belle était toujours un peu plus loin, et encore plus loin dans l’intérieur de la forêt. Le loup, pendant ce temps, courait tout droit à la maison de la grand-mère et frappait à sa porte.
          « Qui est là ? cria la grand-mère.
          – C’est moi, le Petit Chaperon rouge, dit le loup ; je t’apporte de la galette et du vin, ouvre-moi !
          – Tu n’as qu’à tirer le loquet, cria la grand-mère. Je suis trop faible et ne peux me lever. »
          Le Loup tira le loquet, poussa la porte et entra pour s’avancer tout droit, sans dire un mot, jusqu’au lit de la grand-mère, qu’il avala. Il mit ensuite sa chemise, s’enfouit la tête sous son bonnet de dentelle, et se coucha dans son lit, puis tira les rideaux de l’alcôve.
          Le Petit Chaperon rouge avait couru de fleur en fleur, mais à présent son bouquet était si gros que c’était tout juste si elle pouvait le porter. Alors elle se souvint de sa grand-mère et se remit bien vite en chemin pour arriver chez elle. La porte était ouverte et cela l’étonna. Mais quand elle fut dans la chambre, tout lui parut de plus en plus bizarre et elle se dit :
          « Mon dieu, comme tout est étrange aujourd’hui ! D’habitude, je suis si heureuse quand je suis chez grand-mère ! »
          Elle salua pourtant :
          « Bonjour, grand-mère ! »
          Mais comme personne ne répondait, elle s’avança jusqu’au lit et écarta les rideaux. La grand-mère y était couchée, avec son bonnet qui lui cachait presque toute la figure, et elle avait l’air si étrange.
          « Comme tu as de grandes oreilles, grand-mère !
          – C’est pour mieux t’entendre.
          – Comme tu as de gros yeux, grand-mère !
          – C’est pour mieux te voir, répondit-elle.
          – Comme tu as de grandes mains !
          – C’est pour mieux te prendre, répondit-elle.
          – Oh ! grand-mère, quelle grande bouche et quelles terribles dents tu as !
          – C’est pour mieux te manger », dit le loup, qui fit un bond hors du lit et avala le pauvre Petit Chaperon rouge d’un seul coup.
          Sa voracité satisfaite, le loup retourna se coucher dans le lit et s’endormit bientôt, ronflant de plus en plus fort. Le chasseur, qui passait devant la maison l’entendit et pensa :
          « Qu’a donc la vieille femme à ronfler si fort ? Il faut que tu entres et que tu voies si elle a quelque chose qui ne va pas. »
          Il entra donc et, s’approchant du lit, vit le loup qui dormait là.
          « C’est ici que je te trouve, vieille canaille ! dit le chasseur. Il y a un moment que je te cherche... »
          Et il allait épauler son fusil, quand, tout à coup, l’idée lui vint que le loup avait peut-être mangé la grand-mère et qu’il pouvait être encore temps de la sauver. Il posa son fusil, prit des ciseaux et se mit à tailler le ventre du loup endormi. Au deuxième ou au troisième coup de ciseaux, il vit le rouge chaperon qui luisait. Deux ou trois coups de ciseaux encore, et la fillette sortait du loup en s’écriant 
          « Ah ! comme j’ai eu peur ! Comme il faisait noir dans le ventre du loup ! »
          Et bientôt après, sortait aussi la vieille grand-mère, mais c’était à peine si elle pouvait encore respirer. Le Petit Chaperon rouge se hâta de chercher de grosses pierres, qu’ils fourrèrent dans le ventre du loup. Quand celui-ci se réveilla, il voulut bondir, mais les pierres pesaient si lourd qu’il s’affala et resta mort sur le coup. Tous les trois étaient bien contents : le chasseur prit la peau du loup et rentra chez lui ; la grand-mère mangea la galette et but le vin que le Petit Chaperon rouge lui avait apportés, se retrouvant bientôt à son aise. Mais pour ce qui est du Petit Chaperon elle se jura :
          « Jamais plus de ta vie tu ne quitteras le chemin pour courir dans les bois, quand ta mère te l’a défendu. »
 


EXERCICE :

1. Lis la version des frères Grimm du conte "Le Petit Chaperon rouge".

2. Remplis le tableau du schéma narratif étape par étape.
 
SCHEMA NARRATIFRESUME DU TEXTE
1. Situation intiale                                                                                    
2. Evénement perturbateur 
3. Péripéties 
4. Elément de résolution 
5. Situation finale 

3. Compare la fin de la version de Perrault et la fin de celle de Grimm. Que remarques-tu ?

20 novembre 2009

Le Petit Chaperon rouge, selon Perrault

          Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge.
          Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit :
          « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. »
          Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un Loup, lui dit :
          « Je vais voir ma Mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma Mère lui envoie.
          – Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.
          – Oh ! oui, dit le Petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du Village.
          – Eh bien ! dit le Loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. »
          Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait. Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la Mère-grand ; il heurte : Toc, toc.
          « Qui est là ?
          – C’est votre fille le Petit Chaperon rouge (dit le Loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. »
          La bonne Mère-grand, qui était dans son lit à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria :
          « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
          Le Loup tira la chevillette et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé. Ensuite il ferma la porte, et s’alla coucher dans le lit de la Mère-grand, en attendant le Petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc.
          « Qui est là ? »
          Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d’abord, mais croyant que sa Mère-grand était enrhumée, répondit :
          « C’est votre fille le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie. »
          Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix :
          « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
          Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture :
          « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. »
          Le Petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa Mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit :
          « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ?
          – C’est pour mieux t’embrasser, ma fille.
          – Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ?
          – C’est pour mieux courir, mon enfant.
          – Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles ?
          – C’est pour mieux écouter, mon enfant.
          – Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ?
          – C’est pour mieux voir, mon enfant.
          – Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents.
          – C’est pour te manger. »
          Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea.

Moralité
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens.
Et que ce n’est pas chose étrange,
S’il en est tant que le Loup mange.
Je dis le Loup, car tous les Loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d’une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.

16 novembre 2009

Choisis ton héros

Un prince

Une princesse

Un chevalier

Une bergère

Des frères

Des soeurs

Un frère et une soeur

Toute une fratrie

Choisis deux actions

 

Aimer

Boire

Chevaucher

Combattre

Danser

Donner

Donner à boire

Dormir

Fuir

Grimper

Lire

Manger

Punir

Réveiller

Se perdre

Travailler

Voler dans les airs

Voyager

Choisis un lieu

 

Une maison accueillante

Une maison inquiétante

Un château majestueux

Un château sinistre

La campagne

La montagne

L'eau : lac ou rivière

La forêt

Une maison dans la forêt

Un château dans la forêt

Choisis un adjuvant

 

Un roi et une reine

Une fée

Une marraine fée

Une grand-mère

Un grand-père